Edito

Par Jean-Yves Bourgeois

2026 : le tournant !

Car c’est à partir de 2026 que la pression environnementale sur les emballages va continuer à s’accentuer. La fameuse PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) dont les auteurs revendiquent « une approche plus globale et ambitieuse en matière de 3R (Réduction, Réemploi, Recyclage) » pour les emballages ménagers, industriels et commerciaux, implique un certain nombre d’obligations comme la réduction des emballages, l’intégration de matériaux recyclés et des objectifs de réemploi. Une autre obligation et non des moindres et celle de la recyclabilité d’ici 2030. A noter également l’obligation de faire en sorte qu’il n’y ait plus de plastique à usage unique d’ici 2040.

Sans parler d’une obligation de réemploi de 40 % pour les boissons d’ici 2040. Sans oublier qu’à partir de 2030, les emballages en plastique devront obligatoirement contenir de la matière recyclée (le pourcentage variant selon le type d’emballage entre 10 et 35% de matière recyclée, et entre 25 et 65% en 2040).

Enfin le règlement prévoit une harmonisation des marquages qui informent les consommateurs sur les emballages en 2028. Pour faciliter une séparation correcte des déchets d’emballages à la source, les metteurs en marché devront ainsi obligatoirement indiquer les consignes de tri et de réemploi de l’emballage. Ils pourront aussi faire figurer, s’ils le souhaitent, l’intégration de matière recyclée et la consigne pour recyclage.

Au moment où l’économie mondiale et, en particulier européenne et française, est atone et risque de le rester encore un certain temps, ces échéances économiquement impactantes risquent fort de ne pas arranger les choses.